Merci pour votre réponse. 4. Il est celui qui met au contact du Christ des évangiles. C’est précisément à ce titre, d’ailleurs, que la mort relève du domaine des fins dernières [3]. Il y a un sens spirituel de l’Écriture qui se situe au plan de l’histoire, à la manière dont s’y déploie le rapport qu’entretiennent entre eux l’un et l’autre Testament. Si, à l’heure de la mort, l’âme peut rendre grâce et se repentir sous le regard de Dieu pour ce qu’elle a fait en bien ou en mal au cours de sa vie, elle ne peut le faire pour l’effet que – par-delà sa mort – continuent à produire ses actes dans une histoire dont elle demeure solidaire et tributaire, parce qu’elle aura été aussi la sienne. 40Dans son encyclique Spe salvi, Benoît XVI se dit convaincu que la question de la justice constitue l’argument essentiel, ou en tout cas l’argument le plus fort, en faveur de la foi dans la vie éternelle (voir n° 41). Le Jugement dernier rappelle à lui seul que le salut n'est pas de l'ordre d'un « chacun pour soi ». 24Sur un autre registre, celui de l’apocalyptique, toujours en regard d’un terme à l’histoire, intervient la figure du Fils de l’Homme. Ces derniers nient le jugement particulier. 3La prédication du Jugement dernier fait partie du kérygme de l’Église primitive au même titre que la proclamation de la mort et de la résurrection du Christ : 5Cette prédication définit le temps de l’Église comme celui de l’attente et de la conversion : 7Dès la fin du iie siècle, le Jugement dernier avait acquis l’immutabilité d’une formule de foi, tout comme la résurrection de la chair qui lui est liée. Ajouter votre question. Tout d'abord, l'analyse du texte pris en lui-même montre que les « maudits » ne désignent pas des personnes ; la malédiction prononcée . Nos Étiquettes # macky sall . Ainsi, dans sa réalité vécue, le pardon ne se donne à reconnaître pour ce qu’il est qu’en référence à celui qui, en cette heure, est tout à la fois lui-même dans son identité propre et indissolublement tous ceux auxquels il s’identifie en sa personne pour ne faire qu’un avec eux. Mais, apeuré, me fixant dans les yeux, il répétait inlassablement « péché mortel ! Cette tension n’échappe pas moins à nos modes de représentation. Ainsi en sera-t-il du Christ au jugement dernier. Selon l’état de son amitié avec Dieu, elle sera donc soit en communion avec Dieu (ciel), soit coupée de la communion (enfer). 20La justice distributive, quant à elle, rend à chacun selon ses œuvres. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. «La rencontre avec Lui (le Christ) est l'acte décisif du Jugement, note encore Benoît XVI. Le paradis et l’enfer sont définitifs. Les récits du genre apocalyptique ont pour fonction de révéler, de manière prophétique et à l’aide de multiples symboles ou métaphores, les fins dernières ainsi que le monde nouveau qu’elles inaugurent. Tous ces textes et bien d’autres encore prennent directement à contrepied les représentations d’un Dieu qui sanctionne de peines éternelles. 1Le but de cet article n’est pas de proposer le plan et le contenu d’une catéchèse ou d’une homélie sur le texte dit du « jugement dernier » dans l’évangile de Matthieu. 8C’est, en effet, la première chose à faire : lire le texte en tant qu’il est un objet littéraire construit. Saisissez votre Question ou vos mots clés. " Effrayant et sexy. 13Autre point à relever. Cette initiative est celle du Père de miséricorde, lui dont la miséricorde s’atteste précisément dans le jugement qu’il confie au Fils, jugement qui est tout à la fois acquittement de la dette et pardon. 18Or, sur ce point, en raison de l’identification de Jésus avec les pauvres, la nouveauté de l’Évangile est de promouvoir une justice qui n’est ni vengeresse, ni vindicative, ni même seulement distributive mais restauratrice ou davantage encore recréatrice. L’eschatologie, quant à elle, rend compte de l’espérance suscitée par l’attente de sa venue à la fin des temps. Il ne fera point de querelles ni de cris et nul n’entendra sa voix sur les grands chemins. Au jugement dernier, le jugement du Christ portera sur des personnes dans leurs relations constitutives avec autrui. Le Jugement dernier rappelle à lui seul que le salut n’est pas de l’ordre d’un « chacun pour soi ». Ou encore, chez les grands-prêtres, les sadducéens et leur cour face à Jésus lui-même : « Si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? À la consommation du monde, le Christ fera connaître chaque homme devant tous les autres. Passons notre temps à semer en nous et autour de nous l’amour, c’est-à-dire Dieu. Merci de votre commentaire. : 06 50 20 86 60 – Site : ADVISO WP, Vous aimez cet article ? Le corps, quant à lui, doit ressusciter pour se joindre de nouveau à l'âme soit à la Fin des Temps qui est le retour du Christ (résurrection de ceux qui sont morts en Christ, les Bienheureux), soit à la Fin du monde, résurrection de ceux qui sont morts sans Christ (les Damnés) pour le jugement dernier qui est le triomphe final de Dieu et de la vie. En outre, la sanction apparaît disproportionnée par rapport à la faute. Merci mon Père. Tout d’abord, l’analyse du texte pris en lui-même montre que les « maudits » ne désignent pas des personnes ; la malédiction prononcée à leur endroit est en quelque sorte une manière de signifier la fin du mal et l’accomplissement du salut. 20La mission du Serviteur souffrant est précisément d’annoncer le jugement dans toute sa portée universelle : 22Et l’évangéliste Matthieu prolonge cette citation : « En son nom les nations mettront leur espérance » (Matthieu 12,21). En ce qu’il a de subjectif et d’observable, le pardon n’est que la trace de ce qui advient en lui, dans le passage qu’il opère de l’incorporation au premier Adam à celle de l’homme nouveau dans le Christ. 34Néanmoins, jugement particulier et jugement général ne font pas nombre. 11Quel que soit l’écart entre les réalités ultimes et nos pauvres mots, ces mots, dans leur prétention à en rendre compte, ne tombent pas dans l’équivocité totale. Je les ai prêté a ma soeur. Quelques précisions s'imposent. Elle se condamne alors à la peine éternelle de l’Enfer. Comment ne rien laisser passer ? Ainsi l'Évangile de Jean parle-t-il du jugement au présent. Le roseau froissé, il ne le brisera pas, et la mèche fumante, il ne l’éteindra pas […] jusqu’à ce qu’il ait amené le jugement à la victoire, Sans ce relais de ces images de la Fin, fait-il remarquer, la justification retomberait à la petite histoire, subjective et individuelle, telle que le piétisme de tous les temps la récite ; par la mise en scène du grand procès entre Dieu et ses élus d’une part, l’adversaire et les siens d’autre part, quelque chose d’unique est signifié, quelque chose qui ne passe pas dans les réductions individualistes et subjectives du pardon. Même lorsqu'un homme a accompli sa vie et se trouve en Dieu, il demeure quelque chose d'inaccompli tant que l'histoire de l'humanité dont il est solidaire n'est pas achevée. 22Tâchons de préciser le processus de cette justice restauratrice et recréatrice. La parabole de l’ivraie et du bon grain, quant à elle, s’accorde bien avec le texte dit du « jugement dernier », avec de part et d’autre la perspective heureuse d’une séparation finale du bon et du mauvais. Notons l’actualité d’une telle réflexion à l’heure où nos sociétés sont en quête de la mise en place d’une justice non punitive, mais d’une justice appelée parfois « restaurative ». Le jugement dernier de l'âme a donc lieu après la mort. À ce titre, il échappe au monde de nos représentations spontanées de l’Au-delà, avec toute la charge affective que celles-ci comportent. Dans l'Évangile, Jésus parle lui aussi souvent de jugement, déployant de nombreuses images: le temps de la moisson, les méchants qui, comme l'ivraie, seront jetés «dans la fournaise de feu» (Mt 13,49), le berger qui séparera les brebis des boucs (Mt 25,31-46)… Mais «ce jugement est toujours en même temps promesse, relève le théologien François Bousquet, vice-recteur chargé de la recherche à l'Institut catholique de Paris. À l'instar de la tradition égyptienne du tribunal divin où siège Osiris, comme de toutes les religions anciennes, le Jugement dernier représente dans la symbolique chrétienne le tribunal de Dieu devant lequel les hommes doivent être convoqués à la fin des temps pour répondre de leur existence. Pourquoi l’Église ne croit pas en la réincarnantion ? Au jugement général, il n'y va plus seulement de l'âme, mais de l'âme à nouveau unie à son corps, corps qui fait corps avec celui de tous les hommes à l'intérieur d'une histoire commune qui est une histoire de péché et de grâce. 13Premièrement, la seule mise en relation de ces différents textes permet déjà de relativiser l’expression des uns et des autres. Trois aspects la caractérisent : 11Une deuxième manière de traiter le texte du jugement dernier consiste à lire la péricope dans son environnement scripturaire. Tout ce que nous avons décrit à propos de "l'heure de la mort" n'est que la préparation à ce jugement venant du Christ. – « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Le thème d’un jugement final est présent dans plusieurs religions telles que le judaïsme, le christianisme, l’islam ou le zoroastrisme. « Par la présente constitution, qui restera à jamais en vigueur, et de notre autorité apostolique, Nous définissons que, d'après la disposition générale de Dieu, les âmes de tous les saints qui ont quitté ce monde avant la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ: que celles des saints Apôtres, martyrs, confesseurs, vierges et autres fidèles morts … Le devenir des damnés et des justes n'est pas le même selon tous les textes. Le corps n’est pas une simple « enveloppe » du « vrai homme », l’âme. « Qu’as-tu fait de ton frère ? En outre, l’Évangile, lorsqu’il parle de la fin des temps, n’a pas la prétention de décrire les événements à venir. «Ce souffrant innocent est devenu espérance-certitude: Dieu existe et Dieu sait créer la justice d'une manière que nous ne sommes pas capables de concevoir. Il participe avec elle à la gloire ou à la déchéance. Depuis les premiers siècles, l'Église confesse que le Christ siège « à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts » (Symbole des Apôtres). Elle n’est pas à prendre à la légère. Sans cette référence au Christ, le pardon risquerait de se refermer sur ce qui est seulement intérieur et individuel. Leur but est d’éveiller la conscience du lecteur et de le responsabiliser dans ses choix au présent. Ce serait contraire à l’amour qu’il est. Sa justice n’est pas vengeresse ni même simplement rétributive ; elle est restauratrice et recréatrice. Chaque«signe» est jugement, parce qu'il oblige à une option décisive, choisir la vie ou la mort, la lumière ou les ténèbres. Selon certains théologiens comme Abélard, il y a deux jugements : un jugement individuel à la mort de tout individu, et le Jugement dernier, à la fin des temps. La conscience morale des êtres humains d’aujourd’hui y verrait plutôt « un crime contre l’humanité ». Devons-nous considérer le Purgatoire comme un temps de repentir et de “purge de nos péchés” qui n’aura lieu que post-jugement dernier ? Mais l'idée de Jugement dernier, à la fin des temps, apparaît surtout chez les prophètes dans la Bible. 32On perçoit ici à quel point les quatre fins dernières que sont la mort, le jugement, le Ciel et l’Enfer sont liées entre elles. Il est juste de les considérer toutes. Après la mort, il n’y a plus de conversion, ni de repentir. Pour ceux qui seront au purgatoire, il s’agira d’une purification. Comment comprendre cette contradiction ? Le rapport à soi-même devant Dieu n’est qu’un moment de l’aventure collective d’une humanité que le Christ lui-même assume en sa propre mort et résurrection. Que faire face au mal que l’on a commis ou que l’on a subi ? Remarquablement dramatique et dynamique, cette composition spectaculaire est animée par les corps en mouvement de 391 personnages nus, dont les moindres muscles sont soulignés par de savants jeux d'ombre avec une précision d'anatomiste . », http://www.justicerestaurative.org/fr/article/generalites-sur-la-justice-restaurative, Lire le texte dans le contexte global de Matthieu, http://lumenvitae.academia.edu/FossionAndre. 1Le Jugement dernier mène à son accomplissement l’œuvre de salut accomplie par le Christ en sa mort et résurrection. Islam : les astronautes musulmans doivent-ils respecter le Ramadan ? Or la foi nous dit que c’est précisément en faisant œuvre de justice que le Christ mène à son terme son œuvre de salut au dernier jour. Il est celui qui a partagé la condition humaine, celui qui s’identifie dans le malade, l’indigent ou le prisonnier (Mt 25, 34-46). 10Pour exprimer cette séparation, le récit de Matthieu recourt à la scénographie du jugement. (Apocalypse 20, 12) » Les morts surgissent de leur tombeau. L' Ancien Testament montre un Dieu qui invite son peuple, par la voix des prophètes, à se conduire avec intégrité, et un peuple qui, dans le malheur, supplie Dieu de lui rendre justice. Cependant, le jugement particulier, c’est-à-dire la rétribution immédiate après la mort, est aussi une affirmation de la foi chrétienne. L’âme ne peut être sauvée sans le corps, comme le fait remarquer Paul Ricœur, l’intériorité, sans l’extériorité, et la subjectivité, sans son rapport à autrui et à l’univers tout entier. Or, de toutes les réalités dernières, celle que constitue le Jugement dernier a ceci de particulier qu’elle consiste en un acte qui, tout en se situant hors de l’histoire, rejoint précisément celle-ci et la porte à son accomplissement dans le Christ. Pour reprendre une expression du théologien Scot Hahn, nous sommes des corps spiritualisés ou des esprits corporalisés. C’est à ce titre que, dans le don qu’il constitue, il est à l’origine de tout mouvement de conversion dû à l’initiative humaine, avec toutes ses composantes psychologiques. « Le Dieu de l’Ancien Testament est un sadique, le Dieu de l’Évangile est un sadique déguisé. Il est vrai que le jugement est lui-même lié à comment nous passons notre existence sur terre. Merci aussi à vous, Jordy, pour votre réponse! « Greenwashing » : TotalEnergies visé par une enquête à Nanterre depuis décembre 2021, Relation Etats - Unis et Union européenne, Pèlerinage chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, Le journal papier et l’Hebdo en version numérique, Les 3 newsletters quotidiennes « L’essentiel ». « Les morts furent jugés selon leurs œuvres… Et quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de vie fut précipité dans l’étang de feu » (Ap 20, 12-15). L’eschatologie individuelle ne constitue qu’un moment de l’eschatologie collective dont répond le jugement du Christ au dernier jour. Ils exercent, en ce sens, un rôle exhortatif et pédagogique. Cependant, les opinions des théologiens donnent plus d’éclairages. le triptyque de la Pentecôte, Retable . Jn 14,3 ; Ph 1,23). On est blanc ou noir, brebis ou chèvre. Seigneur Jésus Christ, par le portement douloureux de la Croix enduré avec tant de patience pour nous pécheurs, nous te demandons d'avoir pitié des Âmes du Purgatoire ! La mort ne sera pas le seul rendez-vous de tous les vivants puisque le jugement interviendra tout juste après notre dernier souffle ici sur terre. Il est jugement au sens où il met en lumière, il fait paraître le bien comme bien et le mal comme mal. Ces réalités, l’Écriture n’y accède qu’indirectement, en ayant recours à autant d’images, figures et représentations tirées de l’Ancien Testament qui tournent le regard vers un terme encore à venir tout en en étant la préfiguration. Non, des chrétiens ou des chrétiennes, et même souvent engagés ou consacrés, comme on dit dans ce milieu-là. Jésus acquiert le droit de juger l’univers parce qu’il est le Sauveur du monde. Vous avez été déconnecté car votre compte est utilisé à partir d'un autre appareil. Pourtant, à l'intérieur de ces mêmes églises, on enseigne aux . Chez les ouvriers de la première heure : « Pourquoi ton œil est-il mauvais parce que je suis bon ? École italienne du milieu du XVIIe siècle. Il est trouvé chez certains baptistes, chez les adventistes et les témoins de Jéhovah. Lithium : un pas de plus vers une production alsacienne. Comment parler aujourd’hui en catéchèse ou dans la prédication du texte matthéen dit du jugement dernier ? « Le résultat, en tout cas, écrit-il, fut une prédication qui parlait plus de la Passion du Sauveur que de sa résurrection, du péché que du pardon, du Juge que du Père, de l’enfer que du paradis. À notre mort, y aura-t-il un ou deux jugements ? Quelques. Le Nouveau Testament parle du jugement principalement dans cette optique. Conduis-les à la paix sans fin de la vie parfaite auprès de la Très Sainte Trinité, et conduis-les à la joie éternelle. « Lui qu’ils sont allés jusqu’à faire mourir en le suspendant au gibet, Dieu l’a ressuscité le troisième jour et lui a donné de se manifester, non pas à tout le peuple, mais aux témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts, et il nous a enjoint de prêcher au Peuple et d’attester qu’il est, lui, le juge établi par Dieu pour les vivants et les morts », « Or voici que, fermant les yeux sur l’ignorance, Dieu fait maintenant savoir aux hommes d’avoir tous et partout à se repentir, parce qu’il a fixé un jour pour juger l’univers avec justice par un homme qu’il a destiné, offrant à tous une garantie en le ressuscitant des morts », Le jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière. – « Frères, Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a fait revivre avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés. Reste que, contrairement aux religions asiatiques, où le temps est cyclique, les religions abrahamiques considèrent que le temps est orienté d'un début vers une fin, marquée par le Jugement dernier. Pourtant, Jésus dit assez souvent qu’il n’est pas venu pour juger, mais pour sauver. Le Jugement dernier est ainsi pour les chrétiens «la clé de lecture» de l'histoire de l'humanité. Au jugement dernier, toute chose sera mise à nu, la vérité sur tout œuvre humaine dévoilée, la vérité sur la relation de chaque homme à Dieu sera établi. Par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus, il voulait montrer, au long des âges futurs, la richesse infinie de sa grâce. Au jugement dernier, le Christ est tout à la fois le juge devant lequel se tiennent pour rendre compte de leurs actes les hommes de toute race et de toute langue ; l’avocat qui, à l’image du Serviteur souffrant, plaide et intercède pour eux, opérant alors un jugement qui est un jugement de salut. 21Mais si cette justice distributive est bien présente dans les Écritures, elle n’a assurément pas le dernier mot : elle apparaît elle-même travaillée, dépassée, comme subvertie de l’intérieur, précisément, par la justice restauratrice, par la grâce d’un amour inconditionnel toujours offert qui dénoue les sanctions et les peines afin de réouvrir l’avenir. Nous n’y accédons pas moins à travers tout un ensemble de concepts, d’images et de symboles tirés d’ici-bas, mais qui, projeté sur lui, risque toujours de faire écran entre lui et nous. Dans la logique de la justice restauratrice, le désir ne prend pas le chemin de la punition, mais de la réparation : il s’agit de désirer faire le bien là où on a fait du mal, de remettre le bien là où on a semé du mal. Car personne ne peut poser un autre . Les images d’un Dieu juge qui punit des peines de l’enfer restent vivaces aujourd’hui chez nombre de fidèles et davantage encore chez ceux et celles qui, précisément à cause d’elles, se sont éloignés du christianisme. Ce site a été conçu par ADVISO WP – BP 44 – 56360 Sauzon – Tél. Ainsi, tout homme qui vit sur terre doit s'attendre à deux choses: la mort et le jugement. Le thème d'un jugement final est présent dans plusieurs religions telles que le judaïsme, le christianisme, l'islam ou le zoroastrisme. Excellent j'avais beaucoup de questions sur la mort, le jugement dernier et ce livre a répondu a mes questions a tel point que je n'ai plus de doute ni peur. La contradiction saute aux yeux. C’est ce que nous proclamons dans le Credo : « Il viendra juger les vivants et les morts. L’idée est qu’à la fin des temps, l’homme doit rendre compte de ses actions bonnes ou mauvaises devant son créateur. Incendie d’églises à Paris : un homme placé en garde à vue. Qu’en dire en catéchèse ou dans la prédication ? Image qui appelle à la responsabilité, elle influence les chrétiens dans leur vie quotidienne en tant que critère permettant d'ordonner la vie présente. L'Église catholique a toujours tenu ensemble les deux sans les confondre. C’est un moment d’épreuve : épreuve de vérité, d’authenticité, de lucidité devant la vie que l’on a menée. Le Jugement dernier coïncide avec le retour du Christ et l’accomplissement du monde à la fin des temps. Ce sera le jugement final. Ainsi en est-il de la figure du Christ que trace la parabole du Jugement dernier de l’Évangile de Matthieu. Figure céleste qui prend visage d’homme, celui-ci vient vers l’Ancien pour recevoir de lui domination éternelle sur toute les nations (Daniel 7,13). À sa première venue à la plénitude des temps répond, du terme même de l’histoire, cette seconde venue qui, tout en en embrassant le cours entier du temps, prendra la forme d’un jugement : « Il viendra juger les vivants et les morts ». FOSSION André, « Le jugement dernier : Mt 25, 31-46. Ils sont déjà porteurs d’un sens et, à ce titre, susceptibles de guider dans la perception des réalités ultimes. Ils se tiennent devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanchies dans le sang de l’Agneau, et s’écrient d’une voie forte : « Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le Trône et à l’Agneau » (Apocalypse 7,9-14), alors que Babylone, la prostituée, est précipitée dans la mer de feu. Seule échappait à son oubli cette peur plantée au plus intime de lui-même par la prédication chrétienne. Elle est aussi celle qui habite l’Église dans l’attente du retour de son Seigneur, celle qui lui fait dire en chaque eucharistie : « Nous proclamons ta mort, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire ». 28Telle est la logique de la justice divine restauratrice et recréatrice [11]. Merci mon Père pour votre réponse complète et très claire. Le chapitre 25 de l’évangile de Matthieu dévoile que, à leur mort, les hommes seront jugés sur l’amour dont ils auront fait preuve toute leur vie. Chacun sera ainsi vu tel qu’il est réellement sans les exagérations de ses admirateurs ni les mensonges de ses adversaires. « Ne nous laissons pas voler l’Évangile », pourrait-on dire, à la suite du pape François, par des lectures de textes évangéliques qui le défigurent et le dénaturent [10]. Comment expliquer l’apparition dans le champ chrétien du monstre inimaginable ; car c’est bien quand il est “amour” qu’il est le pire [3]. L’article traitait plus du jugement et on essayait d’être court. Le jugement est sans appel, sans nuance. S’agissant de la thématique du jugement final, on peut repérer, dans le seul évangile de Matthieu, notamment les textes suivants : la parabole de l’ivraie et du bon grain (13, 24-30), la parabole du filet et des poissons que l’on trie (13, 47-50), la mise en garde contre la géhenne de feu (18, 6-9), la parabole du serviteur impitoyable livré aux tortionnaires (18, 23-35) ; la parabole des ouvriers de la dernière heure (20, 1-16) ; la parabole du festin avec l’hôte qui n’a pas la robe nuptiale (22, 1-14) ; et au chapitre 25, la parabole des 10 vierges (25, 1-13) et la parabole des talents (25, 14-30) qui précèdent immédiatement le texte dit du jugement dernier. Voir. Notre public se situe entre 15 et 50 ans . Autant que possible, en effet, car il peut y avoir des maux irréparables. 41Le Jugement dernier, disions-nous d’entrée de jeu, a été dès les origines de l’Église objet de prédication au même titre que le Christ mort et ressuscité. De ce point de vue, il ne souffre pas de confusion dans les rôles. Elle est aussi la pierre de touche de l’espérance chrétienne. Le chapitre 25 de l'évangile de Matthieu dévoile que, à leur mort, les hommes. Des ennemis déclarés du christianisme, des athées militants ? Found 0 record(s) FAQ. L’insistance sur la miséricorde et la grâce a heureusement pris le dessus en théologie comme dans la pastorale. Mais au moins que le désir de réparer soit là. Le jugement dernier sera précédé par la résurrection des morts, bons comme mauvais. Ainsi en est-il du terme « jugement » auquel l’Écriture a recours pour qualifier l’acte du Christ lors de son retour en gloire au dernier jour. La réponse du frère Jean-Pierre Longeat, moine bénédictin, président de la COREF Publié le 30 novembre 2015. Que les morts ressuscitent avec leur corps et qu'il y a un jugement entre les justes et les impies, c'est attesté dans le Livre de Daniel (Dn 12, 2) et . Tout geste de bonté, de miséricorde, de compassion à l’égard de tous ces pauvres est ressenti personnellement par lui tant il s’identifie à chacun d’eux : « Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Le Fils de l’homme, qui siège, selon le texte, sur un trône royal, se dit frère de tous les pauvres du monde. Nos actes n’influencent pas seulement nous-mêmes, mais aussi les gens autour de nous. Les représentations du Jugement dernier ont marqué l'imaginaire, au point parfois d'en donner une évocation très éloignée du sens biblique. Qui parle ainsi ? Au Jugement dernier le salut apporté par le Christ se révèle dans toutes ses dimensions personnelles et collectives.
Combat Warriors Script Pastebin, Patricia Le Clézio Rosemarie Piquemal, Possessif Anglais Mot Finissant S, Karim Rissouli Barbara Lefebvre, Bernard Col Conservatoire,